
Hormones & Emotions

Comprendre les Boussoles de notre Corps & notre Esprit.
L'alexithymie est le probleme est une difficulté à identifier, différencier, exprimer et traiter ses émotions, ou parfois celles d'autrui ; souvent accompagnée d'un style cognitif concret et « orienté vers l'extérieur ». Ce trait de personnalité a d'abord été identifié parmi des patients présentant des symptômes psychosomatiques, puis chez la moitié, environ, des personnes autistes, puis souvent associée à des troubles de l'humeur, à l'abus et à la dépendance à des substances, à certains troubles de l'alimentation et/ou de la personnalité (trouble de la personnalité limite notamment). (wiki)
La majeure partie des gens sont alexithymiques car ils sont tellement dissociés, conditionnés, qu'ils ne savent plus ressentir et avoir donc de la pitié : cela devient des être sans pitié, où la cruauté règne. Il est primordial de savoir de quoi on parle quand le sujet c'est la vie, et la vie, ca se ressent, elle ne se fantasme pas.
Regardez cette video, j'ai retranscrit - Julien RENAULT IFS Centre
C'est un spécialiste du modèle qu'on appelle Infernal Family System et qui est fantastiques pour se comprendre car c'est vraiment TRES PRECIS., Foncez :)
Émotion signifie « mettre en mouvement », l'émotion est une réaction face à un élément déclencheur qui sert à nous dire / prévenir que quelque chose : la joie, la peur, la tristesse, la colère, la surprise et le dégoût, elles-mêmes déclinées en émotions secondaires. La gamme des émotions est très large. Et toutes ont un sens et une histoire qui leur sont propres. Il est essentiel d'être à leur écoute pour les reconnaître et mieux les gérer mais aussi mieux comprendre les autres et réagir de façon adaptée. Il faut savoir que la plupart des animaux ressentent les émotions, les mammifères bien sûr mais pas que, les poissons aussi et d'autres.
Les émotions sont soit agréables ou désagréables mais elles ne sont pas positives ou négatives, neutres, bien ou mal, elles n'ont ni valeur morale ou sociale. Avoir une émotion neutre est un non-sens. Mais plusieurs émotions peuvent s'opposer pour créer une impression de neutralité.

En tant qu'Être-Vivant & Espèce Social,
les Emotions & l'Empathie sont Primordiales.

- La joie sert à nous dire quand quelque chose nous sied.
- La tristesse sert à accueillir le deuil pour nous calmer et pouvoir plus facilement passer à autre chose.
- La colère sert à nous dire qu'il y a une limite de notre intégrité qui a été franchie : il faut repousser.
- Le Dégoût sert à nous prévenir d'un danger pour le rejeter (ex : quelque chose de toxique).
- La Surprise nous prends à parti, on ne sait plus comment réagir, c'est un reboot. Soit on va être soit on va être Etonné, et c'est là qu'on Apprend. Soit on va être Choqué : ça peut aller jusqu'au trauma. Le Choc et le trauma est un lourd baggage de Peur.
- Et la Peur sert à évaluer le danger, attaque / fuite / soumission / adaptation.
(sur)Vivre, c'est s'adapter ou mourir.
Agir c'est bien, savoir ce que l'ont fait, c'est mieux. Il faut savoir que nous avons une mémoire émotionnelle génétique comme les animaux dangereux.
Une émotion ignorée va grossir : l'angoisse va venir, c'est la peur.
On ne peut pas duper nos émotions : les drogues dissimulent les sensations pas l'émotion et ne résolvent rien, pas plus que l'éducation, le contrôle, ou le déni.
En présence d'un environnement toxique, elles finiront par être abimée. On n'applique pas un schéma intellectuel à une émotion pour la régler, et donc ni le déni, ni l'éducation coercitive, ni les divertissements, ni le contrôle.
Donc non on ne ferme pas les yeux, on ne se dit pas « ça va passer », on ne fait pas comme si elle n'existait pas, ou que « ça ne se fait pas ».
Une émotion ne se contrôle pas, elle se régule.
Tout comme une hormone.
D'où vient cette idée, ce mensonge du contrôle des émotions ?
Culturellement, nos pros de la pensée (philosophes, penseurs) place le cortex et ses fonctions comme pièces ultime de l'évolution des espèces. Dans la course à la dominance sociale, le penseur n'étant que rarement doué à autre chose qu'à penser, place tout naturellement sa capacité d'abstraction, sa pensée, comme le bien le plus précieux et le plus utile à nos sociétés (ce seraient des vaches qu'ils placerait leurs capacité digestives en avant, mais là, c'est le cortex), reléguant nos émotions à de viles instinct animal et leur corps, à un simple outil, un simple mécanisme tout bon à produire. C'est L'objectivisation : la déshumanisation.
Ainsi, notre conditionnement social culturel nous pousse à écarter, à contrôler nos bestiales émotions sous le poids de la « haute pensée ». Notre éducation, notre culture, nos croyances ont toute en commun la maitrise et le contrôle de nos émotions. Le tout porté par la dominance sociale, bien aisée de couper à la racine, notre sens le plus développé pour contester l'autorité. Et donc on nous apprend très tôt à nier l'évidence de nos émotions parce que ça arrange bien tout le monde.
Le contrôle est un conditionnement : un apprentissage soit direct où on nous a interdit d'exprimer nos émotions, nos ressentis, soit indirect, où une fois nos émotions exprimées, nous nous sommes sentis rejeté. Dans les 2 cas le résultat reste le même : pour notre sécurité, une émotion doit être contrôlée. Et donc pour le reste de notre vie nous allons donc réprimer nos émotions.
Tout démarre par une émotion simple : comme la peur, due à un stimuli extérieur provoquant un instinct de fuite. Cette émotion à peine ressentie va être, comme on nous l'a appris, écraser par le cortex : par des diversions, des pensées, des croyances, et comme on refuse d'écouter cette émotion, elle va grossir. Puis cela va générer d'autres émotions secondaires comme la tristesse ou la colère, la tristesse de me rendre compte que je ne m'écoute pas, et la colère contre mon conditionnement. Ces émotions multiples vont générer d'autres pensées, d'autres contrôles etainsi de suite, comme un millefeuille, et notre psychisme devienne le lieu d'une bataille entre émotion et conditionnement en un tout incroyablement complexe, qui finira tôt ou tard, par de l'angoisse : de la Peur. Mais à aucun moment dans ce processus, je vais analyser la cause de mon émotion, ni m'intéresser à sa solution.
Contrairement à la régulation qui s'inscrit dans le présent. Norte émotion apparait, elle est observée par notre cortex qui va l'interroger. L'émotion indique un problème et sa solution automatique. Le cortex va vérifier le problème : est-il fondé ? est-il un problème du présent, ou la résurgence traumatique d'un passé ? Puis il va interroger la solution, vérifier si c'est la meilleure et la comparer à d'autres solution, puis enfin, passer à l'action.
Une émotion n'est donc jamais un problème :
c'est le meilleur chemin pour trouver la solution.
Les 5 lois des émotions :
- Pas d'émotion sans action
- Seule une action va calmer une émotion
- Une émotion est forcément agréable ou désagréable
- Une émotion ignorée va grossir
- On n'applique pas un schéma intellectuel à une émotion
Il est important de ne pas se laisser écraser ou dominer par ces émotions car elles peuvent biaisés notre regard. Dans ce cas, en effet, l'émotion devient préjudiciable, celle-ci ne joue plus son rôle de signal d'alarme, mais se transforme en émotion pathologique : c'est la Peur qui même à l'apathie ou l'antipathie. Et ainsi, les émotions peuvent être biaisés par un nos schémas de défense égotiques qui ne sont pas du tout appropriés, nous avons alors un comportement immature : Narcissique / égocentrique.
Il existe des émotions que nous ressentons tous, sans toujours savoir les nommer.
Des sensations délicates, entre la joie et la nostalgie, entre la paix et le manque.
Elles se glissent dans nos silences, nos regards, nos souvenirs, mais la langue ne leur a jamais offert de nom.
C'est pourquoi certains auteurs, artistes et penseurs ont inventé leurs propres mots.
Des termes comme Gnossienne, Meralys, Lypha ou Thalen, nés d'un courant poétique et émotionnel apparu sur Internet, inspiré du projet The Dictionary of Obscure Sorrows de John Koenig, un écrivain qui cherche à donner un nom aux émotions humaines oubliées.
Ces mots sont nés du besoin de dire ce qui ne se dit pas.
De mettre des lettres sur des sensations trop fines pour les dictionnaires.
De donner une voix à ce que nous ressentons profondément, mais que le langage ordinaire ne sait pas exprimer.
Si nous ne les connaissons pas, c'est parce que notre culture a réduit les émotions à quelques-unes: joie, peur, colère, tristesse.
Pourtant, entre ces pôles existent des milliers de nuances.
Ces mots les révèlent, comme des éclats de vérité.
Ils nous rappellent que ressentir n'est pas une faiblesse, mais une forme d'intelligence.
Et mettre un mot sur ce que l'on ressent, c'est déjà commencer à guérir.
Ressentant > Reconnaissant > Guérissant
Les Hormones,
équivalent des Emotions au niveau Physique




