Clair-Obscur
Ici je vais te montrer comment tu peux avoir des "super-pouvoirs".


De l'État de Droit au Devoir de ConScience
Pour arrêter de pervertir l'impartialité par la neutralité :
la neutralité n'existe pas dans un monde profondément injuste.

Le V%l du Transactionnel
Tout acte humain peut être lu à travers deux filtres :
l'Intention, qui traduit la volonté ;
l'Attention, qui révèle le degré de conscience.
Et c'est bien cette qualité d'attention — ce lien vivant entre soi et autrui — qui distingue l'accident du crime, la maladresse de la méchanceté.
Autrement dit :
La méchanceté reste dans le registre de la haine affective, où la douleur de l'autre sert une revanche émotionnelle.
La cruauté, elle, est désaffectée : elle n'a même plus besoin de raison, elle ne cherche pas à "réparer" une blessure, mais à éprouver du pouvoir sur la Vie elle-même.
On passe de la simple inconscience à la désaffection du vivant,
puis à la perversion du sens même de la vie.
C'est l'acrasie, l'apathie, l'antipathie, la xénophobie.
La cruauté, c'est l'ultime anesthésie du cœur.
Quand la conscience ne se tait plus seulement :
alors elle se réjouit du silence de l'autre. 🌑
Et ainsi la société veut faire passer la violence par nécessité comme de la violence préméditée, de la méchanceté consciente, et à l'inverse, elle fait passer la violence par méchanceté & cruauté pour des accidents.
En voulant faire des proces d'Intention mais par d'Attention.
> c'est la Perversion de la Justice par le victim-blaming.
et en symbolique ça donne ça :
"Il n'y a pas de pauvreté naturelle — seulement des sociétés qui la fabriquent."
La pauvreté n'est pas un échec individuel : c'est une violence systémique, issue d'un choix politique, économique et moral.
Elle combine la cruauté inconsciente des institutions — qui maintiennent des inégalités — et la méchanceté consciente des classes privilégiées, qui justifient cette souffrance par le mérite, la paresse ou la peur du manque.
Ainsi, la violence par nécessité (voler pour manger, mendier, tricher pour survivre) n'est qu'une réaction de survie face à la violence structurelle d'un système inéquitable.
Et lorsque la société punit ceux qu'elle affame, elle atteint le paroxysme de l'injustice :
elle frappe les victimes en prétendant les éduquer dans la "méritocratie" qui est une illusion, le biais du monde juste.
"La main qui Donne fait la Charité,
mais la main qui Prive fait la Loi."
— Agdistys 🌿
C'est ce qu'on nomme un abus réactionaire ou abus réactif.

Note légale française : le droit distingue la responsabilité pénale pleine et l'irresponsabilité en cas de trouble psychique ayant aboli le discernement (art. 122-1). Le « tout ou rien » perçu par les victimes (conscient donc coupable / inconscient donc irresponsable) vient de là.
92% de victimes qui osent parler de leurs violences graves et qui se font taire, ignorer, méprisées. chiffre CIIVISE.90% de la population mondiale avec des préjugés misogynes, chiffre PNUD.
La Violence est la Destruction par un Autre
de la Capacité d'Agir d'un Sujet, le Réduisant en Objet.
C'est Retirer la Liberté d'Expression par manque d'Amour - de Considération.

La Manipulation ressemble à ceci :
Cela ne s'est pas passé,
et si cela s'est passé, ce n'était pas grave ;
et si ça l'était, ce n'était pas un gros problème ;
et si c'est un gros problème, ce n'est pas ma faute ;
et si c'est ma faute, je ne voulais pas le faire ;
et si je l'ai fait, tu m'y as forcé.
*
Ainsi ils transfèrent leur culpabité sur la victime par le procédé nommé DARVO -Dény, Attack, Reverse, Victim & Offender. C'est ULTRA commun.
Respect My Existence
or Expect My Resistance
🔥🐉
Denied Facts are Still Facts.

En France, la justice distingue les actes selon la conscience de celui qui agit :
s'il est jugé "conscient", il est responsable ; s'il ne l'est pas, il est malade, et donc non coupable.
Cette dichotomie — héritée d'une pensée cartésienne rigide — exclut toute la complexité humaine : celle du conditionnement.
Or, entre la préméditation froide et la démence avérée, il existe un vaste territoire :
celui des comportements inconscients mais appris, nourris par la culture patriarcale, les traumatismes et les biais collectifs.
👉 Un homme peut frapper sans "vouloir le mal" mais parce qu'il croit encore, profondément, qu'il y a un "droit" à dominer.
C'est cela, la violence structurelle : non pas l'absence de raison, mais la raison dévoyée.
Détruire le biais : Croire que "s'il a fait mal, c'est qu'il savait" ou, inversement, "s'il ne savait pas, il n'est pas responsable", c'est refuser la complexité humaine. Nos sociétés produisent des actes violents sans préméditation explicite, par conformisme, obéissance, diffusion de responsabilité, désengagement moral et automatismes — ce que montrent Milgram, Darley & Latané, Bandura, Greene, Soon, Bazerman & Tenbrunsel.
Le droit français sait punir l'imprudence (art. 121-3) mais, face aux violences, il fonctionne encore trop en binaire intention/folie (art. 122-1).
Entre les deux se trouve l'inconscience conditionnée : on n'a pas "voulu le mal comme un plan", mais on l'a produit, parce qu'on a appris à ne pas voir l'autre. C'est l'Acrasie : Vouloir le Bien mais Faire le Mal. Les biais nous empechent de réaliser nos intentions.
Ainsi, la responsabilité ne disparaît pas : elle se transforme en devoir de lucidité et de réparation. C'est là que la Justice — restaurative et protectrice — rend la société à elle-même.
⚖️ Entre ces deux extrêmes, la justice devrait reconnaître ce troisième espace :
celui de l'inconscience conditionnée, où la réparation passe par la lucidité,
par l'éducation et la responsabilisation, pas seulement par la punition.
🌕 Car qu'elle soit préméditée ou non, la violence reste la même pour celui qui la subit :
elle nie la Vie, la ConScience et la Relation.
Et la dignité ne réside pas dans l'intention — mais dans l'effort de se connaître et de s'ajuster à autrui.
Croire que toute violence est pleinement consciente, c'est rajouter de la cruauté au traumatisme : les victimes s'épuisent à chercher l'intention dans le gaslighting, alors que la racine est dans la bêtise, l'ignorance, et la complaisance du déni collectif.
Et croire qu'elle ne l'est pas du tout, c'est nier la responsabilité morale.
C'est bien le déni qui se nie lui même et c'est comme ça que les hommes on créé la loi : tout biaisé.
Aussi, l'article 4 du Code civil dispose que :
« Le juge qui refusera de juger, sous prétexte du silence, de l'obscurité ou de l'insuffisance de la loi, pourra être poursuivi comme coupable de déni de justice. »
Un déni de justice peut résulter du cas dans lequel le juge d'instruction refuse de répondre aux requêtes ou ne procède à aucune diligence pour instruire ou faire juger les affaires en temps utile. La responsabilité de l'État peut alors être engagée pour faute lourde.
« Tant qu'il y a un doute, profitons-en. » – cynisme de la loi lorsqu'elle oublie l'humain.
La présomption d'innocence est un principe sacré du droit — et c'est juste ainsi. Nul ne doit être condamné sans preuve.
Mais ce principe, lorsqu'il est mal compris ou appliqué sans discernement, devient son propre contraire : une présomption de culpabilité envers la victime.
Car si l'auteur est "présumé innocent", alors celle qui parle devient, par glissement, présumée menteuse.
Le doute, qui devrait protéger la justice, se transforme en arme de silence.
Le Doute, c'est la Névrose.
Ce paradoxe ronge la confiance : il protège parfois l'agresseur, non plus au nom du droit, mais au nom de la peur de juger.
Le doute devient alors une valeur-refuge, un confort moral, un "non-choix" collectif.
Et cette neutralité apparente est, en vérité, une violence douce : elle sacrifie la parole des victimes pour ne pas troubler l'ordre établi.
C'est pourquoi il faut rééquilibrer la balance — non pas en niant la présomption d'innocence, mais en lui redonnant son pendant éthique : la présomption de vérité des victimes.
Ce n'est pas une condamnation avant jugement, c'est une reconnaissance avant réparation.
Croire la victime, c'est lui rendre l'humanité qu'elle a déjà perdue ; c'est lui permettre d'exister à nouveau dans la loi.
Car la vraie Justice n'oppose pas l'innocence de l'un à la douleur de l'autre — elle cherche la lumière dans la zone grise du doute.
Et c'est là, encore une fois, que se joue le passage :
Du Droit à la ConScience. 🌕
La diffamation est de plus en plus utilisée comme arme de riposte contre les personnes qui dénoncent des violences : en attaquant la parole, on cherche à faire taire, à épuiser et à intimider. Ces procédures — parfois qualifiées de SLAPP(Strategic Lawsuits Against Public Participation) au niveau européen — visent moins à gagner juridiquement qu'à casser la volonté d'une victime et à lui faire payer un prix social et financier.
Des études et rapports européens montrent que les recours judiciaires stratégiques (SLAPP) sont en forte hausse, avec des centaines d'affaires recensées à l'échelle européenne ces dernières années — la Commission / études européennes ont déjà placé la question des SLAPP à l'agenda législatif. European Commission
En France, des affaires médiatisées ont illustré ce mécanisme : des plaignantes qui dénoncent (presse, réseaux, plainte) se retrouvent ensuite visées par des plaintes en diffamation. Parfois les juridictions donnent raison aux dénonciatrices (ex. plusieurs décisions acquittant ou relaxant plaignantes / journalistes dans des dossiers #MeToo), d'autres fois les procédures de diffamation pèsent lourd (procédures longues, frais d'avocat, menace d'amendes). Ces retournements (ex. affaires liées à la vague #MeToo, ou cas médiatiques) montrent la double peine subie par les victimes : d'abord la violence, puis la procédure. AP NewS
Côté chiffres : il n'existe pas encore en France de statistique nationale unique chiffrant combien de victimes sont poursuivies en diffamation après avoir porté plainte pour violences — mais des recensements européens signalent des centaines de cas SLAPP en Europe (la littérature EU/Parlement européen et rapports associatifs constatent une hausse notable et recommandent des garde-fous). Parallèlement, les études scientifiques sur les fausses accusations montrent que les signalements manifestement faux restent minoritaires : une méta-analyse (Ferguson & Malouff, 2016) estime la part de rapports avérés comme faux à ≈5 % (ordre de grandeur utile pour relativiser la peur des "fausses plaintes") — cela signifie que la grande majorité des dénonciations ne sont ni inventées ni malveillantes. Parlement Européen
Enfin, on observe des situations (témoignées par des associations et la presse) où les auteurs obtiennent, par plainte en diffamation, un effet de dissuasion : la victime se rétracte, se tait ou voit sa parole décrédibilisée avant que l'enquête sur la violence ait pu aboutir — ce retournement institutionnel contribue à l'impunité. Dans ce contexte, la justice doit protéger la parole (procédures d'évaluation rapides, protection des témoins, encadrement des actions en diffamation destinées à museler), et la société doit cesser d'ériger la plainte en présomption de mensonge. Conseil de l'Europe
📜 Droit & Dérives
« Toute personne accusée d'une infraction est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie. »
— Article 9 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen (1789)
— Article 6 §2 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme (CEDH)
— Article préliminaire du Code de Procédure Pénale (France)``
Ce principe protège contre l'arbitraire : il est le bouclier du citoyen face à l'État.
Mais dans les faits, ce bouclier se retourne souvent contre celles et ceux qu'il devait protéger, lorsque la parole des victimes est traitée comme une menace pour l'ordre social.
La Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme (CNCDH) l'a rappelé :
« Le respect de la présomption d'innocence ne saurait conduire à nier la présomption de sincérité des victimes. »
— Avis CNCDH, 2021, Sur la prise en charge des victimes de violences sexuelles et sexistes.
La CIIVISE (Commission Indépendante sur l'Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants), dans son rapport final de mars 2024, a dénoncé le détournement systémique du doute :
« En France, le bénéfice du doute est presque toujours accordé à l'auteur, rarement à l'enfant. Ce déséquilibre entretient une culture d'impunité. »
— Rapport final CIIVISE, 2024.
La Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH), elle aussi, a condamné à plusieurs reprises la France (notamment arrêts Bouyid c. Belgique, Affaire O.G. c. France) pour mauvaise protection des victimes et défaut d'enquête effective — ce qui viole l'article 3 de la CEDH, interdisant la torture et les traitements dégradants.
👉 Cela signifie concrètement que ne pas écouter, ne pas enquêter, c'est déjà violer le droit fondamental à la dignité.
En 2025, plus de 500 mères se sont unies dans un cri collectif contre l'impunité de l'inceste paternel, en lançant « l'Appel des 500 mamans » porté par le collectif Incesticide. Elles dénoncent une justice pernicieuse qui renvoie les enfants à leur agresseur, parfois avant même la fin d'une enquête, tout en criminalisant celles qui osent protéger leurs enfants.
Ces mères témoignent d'un système judiciaire qui les vilipende :
« Quand les mères portent plainte, le système judiciaire les refuse, et pires encore, place les enfants chez le père violeur, même en cas d'enquête en cours et de mise en examen. » Viva Magazine
Ce combat est aussi celui de la revictimisation institutionnelle : l'Appel demande la suspension du droit d'exercice de l'autorité parentale et des droits de visite pour tout parent mis en examen pour violences sexuelles incestueuses, tant que sa culpabilité n'est pas jugée. Viva Magazine+1
Le soutien notable de personnalités comme Carla Bruni contribue à briser le silence imposé : en mai 2025, elle apporte son soutien public à cette cause avec force. France 24
L'Appel des 500 mamans est bien plus qu'une pétition : c'est une dénonciation du système — un constat que ces violences ne sont pas des cas isolés, mais que le machin judiciaire structurellement les protège. Il s'inscrit, d'ailleurs, dans les remarques adressées à la France par le Comité contre la torture de l'ONU, qui, dans ses observations finales de mai 2025, critique le fait que dans de nombreux cas, des enfants victimes d'abus incestueux sont placés chez leur parent agresseur, tandis que les mères « protectrices » sont accusées d'aliénation parentale.
Ce cri des mères nous rappelle que le vrai combat ne se joue pas uniquement dans les codes, mais dans la conscience collective : il faut que la justice cesse de punir celles qui protègent, et commence à protéger celles qui osent parler.
📚 Références & sources
Rapport comparatif UE sur les SLAPP (European Commission / EU-CITIZEN) — étude sur les Strategic Lawsuits Against Public Participation et mise à l'agenda européen. European Commission
(PDF — comparative study / EU-CITIZEN)
Étude Parlement européen / rapport 2023 sur les SLAPP — synthèse et recommandations (Open SLAPPs in 2022–2023). Parlement Européen
Conseil de l'Europe / recommandations & document de cadrage sur les SLAPP — textes et recommandations récentes sur la protection de la participation publique. Conseil de l'Europe
Affaires médiatisées (France) — cas Denis Baupin / Mediapart & relaxes : articles et couvertures qui montrent comment des plaintes en diffamation ont été engagées après des dénonciations publiques. (Ex. dossier Baupin — jugements et relaxes médiatisés).
Cas récents & justice française — décisions/analyses de la Cour de cassation et articles de doctrine sur la diffamation : lecture utile pour comprendre la jurisprudence actuelle. (Ex. décisions 2024–2025 sur la nécessité de précision des faits en matière de diffamation). Légifrance
Meta-analyse sur les fausses accusations (Ferguson & Malouff, 2016, Archives of Sexual Behavior) — estimation ~5% de cas avérés faux (ordre de grandeur académique, utile pour relativiser la crainte des "fausses plaintes"). SpringerLink
Cas récent (Gisèle Pelicot) — exemple de femme ayant enduré procédure et médias, puis actions juridiques / révélations publiques ; utile comme illustration contemporaine.
La Justice, dans son idéal premier, porte le bandeau de l'impartialité.
Mais quand ce bandeau devient un voile d'aveuglement, il cesse d'être un symbole de sagesse : il devient l'alibi de la lâcheté.
👁️🗨️ Voir est douloureux — c'est reconnaître l'injustice, la souffrance, la violence systémique.
Ne pas voir, c'est se protéger… mais au prix de la vérité.
« Quand la justice se tait, les monstres parlent à sa place. »
— Gisèle Halimi
Dans nos institutions, l'impartialité est souvent confondue avec la neutralité.
Mais la neutralité n'est pas une vertu : c'est une forme de complicité.
Car dans toute situation de domination, ne pas prendre parti, c'est déjà en prendre un.
Et celui du plus fort.
IMPARTIAL : Qui n'est pas partial, qui est sans parti-pris. Synon. équitable (et non NEUTRE!)
La Neutralité bienveillante n'existe pas elle n'est JAMAIS bienveillante, elle est Indifférente voire Voyeuriste. Dans la Violence, le seul parti à prendre, c'est celui du soin, et le soin passe par la reconnaissance de la Vérité pour s'aligné et réparer.
est une citation pour montrer l'impartialité :
Toujours du côté de ce qui est Juste.

Le Silence est le Terreau des Violences :
Agresseur On Te V👁️IT
Victime On Te CR💛IT
Le système judiciaire actuel n'est pas un temple, c'est un labyrinthe, il ne retrouve pas, il te perd encore plus dans ton gaslighting :
fait de délais, de hiérarchies, de préjugés et de procédures si opaques que beaucoup de victimes s'y perdent avant d'atteindre la lumière. C'est ce qu'on nomme la double peine : après avoir déjà vécu la souffrance de l'agresseur, les victimes subissent la violence du système oppressif, sacrificiel.
Les chiffres sont éloquents — et révoltants :
91% des viols et tentatives de viol ne sont jamais signalés.
Moins de 1% des viols aboutissent à une condamnation en France.
Selon la CIIVISE (2023), plus de 160 000 enfants sont victimes chaque année de violences sexuelles, et seuls 8%voient leur agresseur inquiété.
« L'impunité des auteurs est le scandale premier de notre République. » — Édouard Durand, ancien président de la CIIVISE
L'impunité n'est pas un accident.
C'est un système organisé, né de la peur du scandale, de la protection des puissants, et de la banalisation du déni. De la police à la magistrature, en passant par la culture populaire, le message implicite reste :
« Tais-toi, c'est trop compliqué. »
Et c'est là que naît le plus grand crime :
la déshumanisation des victimes, réduites au silence par ceux-là mêmes qui devraient les protéger.


Selon le Traité d'Istambul, les médiations sont interdites en cas de violence pour ne pas davantage pénaliser la victime. La médiation est censé trouver des compromis sur des litiges.
La Violence est pas un contrat d'esclavage imposé par le bourreau.
La Vie est Non-Négociable.
L'Amour est Inconditionnel-le.
En France, les textes semblent clairs.
Mais la réalité, elle, est un paradoxe juridique permanent :
le viol reste défini non par le non-consentement, mais par la violence, contrainte, menace ou surprise.
Autrement dit :
si la victime est tétanisée, dissociée, ou sidérée… la loi considère parfois qu'elle n'a pas résisté.
Ce flou, c'est la zone d'ombre où s'épanouit l'impunité.
Or, Mentir pour coucher c'est Violer. Donc c'est généralement sans forcement de violence physique qu'arrive le viol, mais bien par manipulation psychologique.
« La loi, quand elle nie la réalité du trauma, devient l'outil de l'agresseur. »
— Rapport ONU Femmes, 2022
Cette incohérence légale traduit une vérité culturelle plus profonde :
la France a érigé la parole de l'homme en mesure du réel.
Le patriarcat s'y cache sous le masque de la "raison d'État" ou de la "prudence judiciaire".
Mais en réalité, il s'agit de la peur du féminin :
la peur du chaos, de l'émotion, de l'intuition, de la vérité qui dérange.

Ce n'est pas seulement la loi qui trahit la conscience — c'est la peur sociale d'avoir raison avant tout le monde.
Notre époque souffre d'un syndrome de Panurge : une majorité suit l'opinion dominante, même quand elle contredit l'éthique la plus élémentaire.
La pensée binaire ("pour ou contre", "coupable ou innocent", "fort ou faible") simplifie le réel jusqu'à l'absurde, empêchant la nuance et la responsabilité.
« Quand l'esprit se ferme à la complexité, il s'ouvre à la violence par la stupidité de l'inconscience. »
— Agdistys
🙈🙊🙉
🔹 Le biais d'ignorance pluraliste
Chacun voit l'injustice, mais croit que les autres l'acceptent — alors il se tait.
C'est l'effet du témoin muet : on s'abstient d'agir parce qu'on suppose que "quelqu'un d'autre le fera".
Ainsi naît la neutralisation de la culpabilité : la rat=ionalisation du mal ordinaire.
"Je ne faisais qu'obéir aux ordres."
"Ce n'est pas mon rôle."
"Tout le monde le fait."
Autant de phrases qui tuent la pensée.
🔹 Le paradoxe d'Abilène
Ce biais collectif mène tout un groupe à choisir ce qu'aucun de ses membres ne veut vraiment, simplement pour éviter le conflit.
C'est le moteur de la bureaucratie : personne n'y croit, mais tout le monde exécute.
La lâcheté collective naît de la peur d'être seul à avoir du courage.
🔹 L'Obscurantisme et le Menticide : le Meurtre de l'eSprit
Le mensonge systémique, les dogmes religieux ou politiques, la "croyance en un monde juste" — tout cela forme un anesthésiant moral.
On préfère croire que tout est à sa place plutôt que d'affronter la réalité des inégalités.
C'est ainsi que le patriarcat, le racisme, la pauvreté ou les violences sexuelles se perpétuent : sous couvert de "normalité".
Le mensonge collectif, c'est le confort du déni partagé narratif. - Agdistys
Ces biais sont les outils invisibles de la domination :
ils permettent à la culture de la violence de se maintenir sans avoir besoin de coups.
L'ordre social se reproduit, non par la force brute, mais par l'obéissance mentale.
C'est le Délire Collectif, appelé Déni Social, ou encore Fabrique du Consentement et Culture des VIOLences.

Quand un adulte viole un enfant, quand un agresseur manipule, ment et nie.
La neutralité est souvent présentée comme sagesse — mais elle n'est qu'un refus d'assumer la responsabilité du réel. L'indifférence au lieu de la Reconnaissance.
Sous couvert "d'impartialité", elle entretient les injustices qu'elle prétend éviter.
« Celui qui accepte le mal sans protester coopère avec lui. » — Martin Luther King Jr.
La neutralité n'est pas la paix : c'est le confort de l'inaction.
Elle permet à la violence de prospérer dans les silences polis et les institutions paralysées.
Elle fabrique ces "bons citoyens" qui regardent ailleurs, trop civilisés pour résister, trop apeurés pour choisir.
🌀 Les Biais de la Lâcheté Collective
🔹 Effet du témoin : chacun voit, mais suppose que quelqu'un d'autre agira. Alors, personne n'agit.
🔹 Ignorance pluraliste : tout le monde désapprouve, mais chacun pense être seul à le faire.
🔹 Paradoxe d'Abilène : le groupe choisit une option que personne ne veut vraiment, pour éviter le conflit.
🔹 Pensée binaire : moi ou toi, pensée de survie égocentrique — l'esprit perd la nuance, donc la justice.
Ces biais tissent une culture de soumission déguisée en respect.
Ils transforment la morale en protocole et la conscience en réflexe.
« Quand l'esprit se ferme à la complexité par complaisance, il s'ouvre à la violence par la stupidité de l'inconscience. » — Agdistys
La neutralité devient alors une violence vicieuse : celle du non-choix, de l'équilibre mort.
C'est elle qui rend possible la hiérarchie du déni — celle qui place l'ordre avant la vérité, la réputation avant la réparation, la procédure avant la justice.
🌿 Le Passage de la Neutralité à la Clarté
Choisir la clarté, ce n'est pas "prendre parti" : c'est rendre visible ce qui est nié. Le véritable courage n'est pas de crier plus fort, mais de voir plus juste.
« La neutralité dans la Violence est de la Complicité. » — Desmond Tutu - Prix Nobel de la Paix
Il n'y a pas d'équilibre sans équité, pas de paix sans position,
et pas de respect sans vérité. 🌾
« Le mal triomphe non par la force des bourreaux, mais par le silence des justes. »
— Martin Luther King Jr.
La Justice restaurative commence là :
quand on comprend que l'écoute bienveillante est une prise de position.
Qu'aider, c'est choisir.
Et que la Compassion n'est pas faiblesse, mais Courage.
Pas de Compassion = Pas de Relation


De la moquerie sexiste au viol, de la domination économique à la guerre, il n'y a pas de discontinuité :
c'est le même système énergétique — celui du déséquilibre entre le donner et le recevoir.
Tu le représentes magnifiquement dans ta Roue de Toxine :
là où l'Ego s'enferme dans le contrôle, la peur, la déconnexion de l'Autre.
« Tant que la société fera taire les victimes, elle formera des agresseurs. » — Agdistys
C'est la Roue de Médecine qui offre la sortie :
de l'Ego vers l'Eco, de la Perversion à la Création,
du déni à la reconnaissance de la Vie. 🌱
Chaque fois qu'un individu choisit de voir, de dire, d'agir —
il rompt la chaîne de la violence.
Il rend à la Justice son sens premier :
rétablir l'équilibre du Vivant.
DARVO - Emprise / attachement traumatique - Deni, abus réactif, manipulation psychologique, quézako:
Les mots trahissent les glissements :
autrefois, la police se présentait comme gardienne de la paix — protectrice du lien social, médiatrice des conflits.
Aujourd'hui, on la nomme Force de l'Ordre : une machine à maintenir la conformité, parfois au détriment de la justice qu'elle prétend servir.
Ce changement de vocabulaire n'est pas anodin.
Il traduit une mutation du rapport entre l'État et le citoyen :
de la protection à la coercition,
du dialogue à la doctrine du contrôle.
Les corps en uniforme sont devenus l'exécutant visible d'un ordre invisible : celui de la peur.
« Il n'y a plus d'ordre sans justice, ni de paix sans écoute. »
— Agdistys
Une société qui confond sécurité et répression fabrique sa propre insécurité.
Car plus la peur gouverne, plus la violence devient institutionnelle, et plus la Conscience collective s'éteint.
Rendre à la police son nom de Paix serait déjà un acte politique majeur :
Le juriste Antoine Garapon (ancien secrétaire général de l'Institut des Hautes Études sur la Justice) l'exprime ainsi :
« Le doute est essentiel pour juger, mais il ne doit pas être un abri pour fuir la responsabilité de croire. »
La Justice Restaurative (introduite par la loi Taubira de 2014) ouvre une voie médiane entre ces deux excès : ni présomption de culpabilité, ni déni de la douleur, mais reconnaissance partagée des faits et du tort causé.
Le film Je verrai toujours vos visages (Jeanne Herry, 2023) illustre cette démarche :
celle où la vérité n'est plus cherchée contre quelqu'un, mais avec lui, dans la rencontre entre victime et auteur — quand la loi devient une relation réparatrice plutôt qu'un simple verdict.
Cette approche rejoint la philosophie restaurative de la ConScience :
la victime retrouve sa dignité,
l'auteur retrouve sa responsabilité,
et la société retrouve son courage moral.
Ainsi, la présomption d'innocence ne doit plus servir de prétexte à l'inaction,
mais de tremplin à la présomption de respect.
« Croire la victime ne condamne pas l'auteur : cela restaure l'humanité des deux. » 🌿
La Justice restaurative, telle qu'elle renaît dans certains tribunaux et cercles associatifs,
ne vise pas à punir, mais à réparer le lien social.
Elle repose sur trois piliers :
🜂 La Reconnaissance,
🌾 La Responsabilité,
💧 La Réparation.
C'est le retour du sacré dans la Justice :
non plus une balance mécanique, mais un cœur conscient.
Une justice qui reconnaît que l'agresseur est souvent un ancien blessé,
mais que guérir ne se fera jamais sans vérité.
« Sans vérité, il n'y a ni paix ni réconciliation. »
— Nelson Mandela
Là se trouve la sortie du cycle karmique de l'aliénation :
quand la société cesse de protéger les coupables pour commencer à protéger la Vie.
Et quand la Loi redevient ce qu'elle aurait toujours dû être :
un soin collectif.
Ce que change (et permet) la loi Taubira sur la justice restaurative
La loi n°2014-896 du 15 août 2014 (dite "Taubira") a introduit la justice restaurative dans le Code de procédure pénale.
L'ossature juridique (à connaître et à citer) :
Art. 10-1 CPP – Définition : toute mesure permettant à la victime et à l'auteur de participer activement à la résolution des difficultés et à la réparation des préjudices, sur la base d'une information complète et d'un consentement exprès ; possible à tout moment : avant la plainte, pendant l'enquête, à l'audience, ou après la condamnation (exécution de peine). Légifrance+1
Art. 10-2 CPP – Les OPJ informent les victimes de ce droit (information obligatoire). Conseil National des Barreaux
Art. 707 CPP (IV) – En exécution de peine, la victime peut obtenir réparation y compris via une mesure de justice restaurative ; l'autorité judiciaire doit garantir ces droits. Conseil National des Barreaux
Concrètement, deux grands dispositifs (comme dans le film Je verrai toujours vos visages 🎬)
Médiation/rencontre restaurative auteur-victime "de la même affaire"
– Volontariat strict, préparation longue, présence de deux animateurs formés, sécurité psycho-juridique, possibilité d'interrompre à tout moment.
Rencontres détenus-victimes (RDV) "non appariées"
– Des personnes condamnées pour des faits similaires rencontrent des victimes qui ne sont pas les leurs ; travail sur responsabilisation et reconnaissance.
Min. de la Justice (fiche JR) + présentation lors de la sortie du film (29/03/2023). Ministère de la justice
Où en est-on (quelques chiffres solides)
2022 : 173 mesures JR menées, 293 participant·es ; cumul estimé > 900 personnes depuis les débuts (IFJR / tribune Le Monde). Le Monde.fr
2023 : montée en charge, notamment en Sud-Est (Lyon/auvergne-rhône-alpes) ; l'antenne rapporte 104 entretienspréparatoires (vs ~60 en 2022). justicerestaurative.org
Étude CNRS–Sciences Po (2024) : ~1000 participant·es étudié·es ; ≈50 % des faits concernent des violences fondées sur le genre (violences sexuelles, conjugales). Bénéfices mesurés sur estime de soi, apaisement, désistance. CNRS
Sénat (2025) : 61 % des mesures en France concernent des violences sexuelles (au 30/06/2024). Sénat
> Si tu veux t'impliquer à Lyon / AURA : l'IFJR pilote la formation (60–120 h) et supervise les dispositifs avec France Victimes (n° 116 006). Il faut contacter la IFJR de ton département.
Le courage n'est pas l'absence de peur.
C'est la capacité à rester debout malgré elle.
Aujourd'hui, ce courage, ce sont celles et ceux qui :
témoignent, malgré les menaces,
écoutent, sans juger,
réparent, sans se lasser.
Leur force n'est pas dans le glaive, mais dans la lumière qu'ils portent.
La lumière de Thémis retrouvée.
La lumière du Cœur de la Justice. 💛
Le CouRage : Le Coeur de La Rage. Là commence la lutte contre l'inJustice.
« La Justice, c'est l'Amour en Action. »
— Agdistys
La Réussite n'est pas dans l'absence d'échec, c'est l'absence de Peur de l'erreur. Dans la Reconnaissance pour l'évolution. Ainsi on peut commencer à bien agir.
> Seules les Actions ne Mentent pas.
Le passage de la Loi imposée à la Loi incarnée. 🌕

Les chiffres sont parfois plus violents que les mots.
Ils disent la mesure du déni collectif,
et rappellent que la Justice n'est pas qu'une institution — c'est un thermomètre moral.
👁️ Violences sexuelles & impunité en France (CIIVISE 2024–2025)
Environ 160 000 enfants subissent des violences sexuelles chaque année en France.
8 victimes sur 10 n'obtiennent jamais justice.
1 plainte sur 10 seulement aboutit à une condamnation.
Les faits prescrits restent massifs : plus de 70 % des auteurs ne sont jamais jugés.
Édouard Durand, ex-président de la CIIVISE, évincé en 2024, déclarait :
« L'impunité des crimes sexuels n'est pas une anomalie : elle est structurelle. »
🏛️ Condamnations européennes (CEDH 2020–2024)
2020 – J.M.B. et autres c. France : condamnation pour conditions inhumaines et dégradantes (surpopulation carcérale).
2021 – Création du recours art. 803-8 CPP, permettant de saisir un juge pour faire cesser des conditions indignes.
2023–2024 – Fresnes, Condé-sur-Sarthe : nouvelles condamnations pour fouilles abusives et isolement prolongé.
La France reste sous surveillance du Comité des Ministres du Conseil de l'Europe pour "exécution partielle" des arrêts.
💧 Justice restaurative : l'espoir fragile
Loi Taubira 2014 (art. 10-1, 10-2, 707 CPP)
~1000 participant·es en 2024 (CNRS / IFJR).
61 % des mesures concernent des violences sexuelles.
Études : amélioration du sentiment de reconnaissance, baisse de la récidive, mais manque de moyens.
Ces faits ne sont pas des statistiques : ce sont des existences suspendues dans l'attente d'un acte de conscience pour récuperer son essence, la Dignité qu'on nous a volée par la Violence.
« Ces chiffres ne sont pas des abstractions :
ce sont des âmes qui crient au secours.
La Justice ne doit pas seulement voir le Droit :
elle doit reconnaître la Vie. »
— Agdistys

La désobéissance civile naît quand la légalité trahit la légitimité.
C'est un geste de fidélité au vivant, pas de rejet du droit : il s'agit de rappeler à la loi son propre esprit.
Pourtant, dans la France contemporaine, ces actes sont plus sévèrement punis que les délits financiers ou les fraudes fiscales massives.
Les activistes climat, les défenseur·ses de migrants, les journalistes ou lanceurs d'alerte sont poursuivi·es pour "entrave", "rébellion", "attroupement", pendant que la grande évasion fiscale se règle à coups d'amendes négociées.
« Quand ceux qui sauvent la planète sont criminalisés et ceux qui la pillent sont décorés, la loi a changé de camp. »
— Agdistys
L'histoire rappelle pourtant que la désobéissance est parfois le premier devoir du citoyen :
Socrate interrogeait l'ordre établi, Rosa Parks s'est assise, les Justes ont désobéi aux régimes meurtriers.
La désobéissance consciente est une forme supérieure d'obéissance :
celle rendue non à l'État, mais à la Vérité. 🌿
La France aime à se dire « patrie des droits de l'Homme ».
Mais depuis plus de vingt ans, la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) la rappelle sans relâche à l'ordre de sa propre devise : Liberté, Égalité, Fraternité —
des mots qu'elle trahit trop souvent par inertie administrative et cécité morale.
L'article 3 de la Convention européenne des droits de l'homme est pourtant absolu :
« Nul ne peut être soumis à la torture ni à des peines ou traitements inhumains ou dégradants. »
(CEDH, Article 3 – https://www.coe.int/en/web/human-rights-convention/torture)
Mais en France, la torture ne se limite pas aux prisons.
Elle se prolonge sous une forme plus subtile : celle de la torture administrative.
Les victimes de violences sexuelles, institutionnelles ou psychiatriques se heurtent à un mur de procédures, de délais, d'appels, d'expertises et de classements sans suite —
une violence judiciaire qui, par sa lenteur et son cynisme, devient à son tour un traitement inhumain.
« La Justice lente & biaisée, pour les victimes, n'est pas la Justice : c'est la perpétuation du trauma. » — Agdistys
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À propos de la "dé-pénalisation" des viols
Il n'y a pas de texte dé-pénalisant le viol, mais la pratique de correctionnaliser (requalifier en délit d'agression sexuelle ce qui devrait être jugé comme crime de viol) produit un effet de dé-pénalisation de fait. Les cours criminelles départementales prétendaient y remédier ; plusieurs rapports et analyses indiquent que l'effet est au mieux partiel, au pire illusoire.
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🏛️ Les rappels européens à la France : un long chapelet d'indignité
Depuis 2020, la France a été condamnée plus de vingt fois par la CEDH pour des violations de l'article 3. Parmi les plus marquantes :
J.M.B. et autres c. France, 30 janvier 2020
Condamnation historique pour surpopulation carcérale systémique, qualifiée de « violation structurelle » de la dignité humaine.
➜ https://hudoc.echr.coe.int/fre?i=001-200043
Barbotin c. France, 19 novembre 2020
La CEDH dénonce l'ineffectivité du recours indemnitaire pour les détenus subissant des conditions indignes : les compensations étaient si faibles qu'elles devenaient symboliques, donc inopérantes.
➜ https://actu.dalloz-etudiant.fr/a-la-une/article/conditions-de-detention-indignes-condamnation-de-la-france-pour-ineffectivite-du-recours-indemni/h/8782316ec876d0c644c0df11dfbe221f.html
Condé-sur-Sarthe, 18 avril 2024
Pendant un blocage pénitentiaire, des détenus ont été confinés 24h/24 pendant 21 jours, sans contact ni activité.
La CEDH juge ces conditions comme dégradantes et inhumaines, même dans un contexte sécuritaire.
➜ https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/04/18/la-cedh-condamne-la-france-pour-les-conditions-de-detention-pendant-le-blocage-de-la-prison-de-conde-sur-sarthe_6228512_3224.html
Fresnes, 7 juillet 2023
Condamnation pour fouilles systématiques et humiliantes, privations d'hygiène et absence d'accès aux soins : des pratiques qualifiées de « traitements inhumains ».
➜ https://www.echr.coe.int/fr/w/judgment-concerning-france-4
Ces rappels répétés forment un constat accablant :
la France ne respecte pas ses engagements les plus fondamentaux, ni envers les détenus, ni envers les victimes, ni envers la dignité humaine elle-même.
1) Qui oblige la France à agir ?
Les arrêts de la CEDH sont obligatoires (art. 46 CEDH). Leur exécution est surveillée par le Comité des ministres du Conseil de l'Europe (CMCE) : mesures individuelles (indemniser, rouvrir/réexaminer une affaire, mettre fin à la violation) et mesures générales (réformer la loi, créer un recours, changer les pratiques). Portal+1
En cas de refus persistant, le CMCE peut déclencher une procédure d'inexécution (art. 46 § 4) et renvoyer l'État devant la Cour – mécanisme rare mais réel. rilm.am+4ECHR-KS+4ECHR+4
2) Exemples de changements en France (suite aux condamnations "conditions indignes")
Création d'un recours judiciaire spécifique : art. 803-8 CPP (loi n° 2021-403 du 8 avril 2021) permettant à tout détenu de saisir un juge pour faire cesser des conditions indignes (transfèrement, aménagement, injonctions). Décret d'application du 15/09/2021. Conseil National des Barreaux+3vie-publique.fr+3Légifrance+3
La CEDH a continué de sanctionner en 2023-2024 (Fresnes, Condé-sur-Sarthe) — signe que la mise en conformité est incomplète (surpopulation, fouilles, isolement de fait). Portal
3) "À quoi ça sert de condamner la France ?"
À obtenir réparation pour la personne (art. 41 CEDH).
À contraindre l'État à créer des recours effectifs et réformes (ex. 803-8).
À inscrire l'affaire sous surveillance internationale, jusqu'à exécution (résolution finale du CMCE). Il n'y a pas "d'amende automatique" annuelle, mais pression politique/juridique continue, pouvant aller jusqu'à la procédure d'inexécution (art. 46 § 4).
La différence ne tient pas qu'à la loi, mais à la conscience de la Loi.
Là où la Norvège applique le droit comme un acte éthique,
la France l'applique comme une mécanique administrative.
Or, la Justice n'est pas une machine :
c'est un organisme vivant, un miroir de la santé morale d'un peuple.
Un État de droit qui oublie la conscience devient une coquille vide :
le droit s'y rigidifie, la compassion s'y éteint.
« La Conscience est la Vie qui se Reconnaît et Protège. »
— Protocole ConScience aMi
C'est cela, au fond, que la CEDH tente de rappeler à la France :
que la dignité humaine n'est pas négociable,
et que l'administration ne saurait servir de paravent à l'inhumanité.
La Justice ne doit pas simplement punir :
elle doit soigner.
Et c'est là que se rejoignent le Droit et le Sacré. 🌕 Pour les Droits de La Vie.
Qu'on passe des Hommes de Lois qui parlent pour dire n'importe quoi,
aux Lois de La Vie qui Soignent, pour l'Harmonie ! 🔥📖🌱
La comparaison est souvent cruelle, mais elle éclaire ce qui est possible.
La Norvège, elle aussi membre du Conseil de l'Europe, applique la même Convention.
Mais contrairement à la France, elle l'a intégrée dans sa Constitution (article 93) et dans sa loi nationale sur les droits humains, rendant l'article 3 directement invocable devant ses tribunaux.
➜ https://www.domstol.no/globalassets/upload/hret/translated-rulings/sak-2017-778-eng.pdf
Depuis 2013, la Norvège applique aussi le Protocole facultatif à la Convention contre la torture (OPCAT), et a créé un Mécanisme national de prévention (NPM) sous la direction du Médiateur parlementaire (Ombudsman), chargé de visiter librement tous les lieux de privation de liberté.
➜ https://www.sivilombudet.no/wp-content/uploads/2019/08/SOM_S%C3%A6rskilt-melding_ENG_WEB.pdf
Chaque inspection est publique, chaque abus documenté, chaque manquement reconnu.
Cette culture de responsabilité transforme la perception de la peine :
la prison n'y est pas un instrument de vengeance, mais un espace de réhabilitation sociale.
« La privation de liberté est déjà une peine : il n'est pas nécessaire d'y ajouter la souffrance. »
— Comité européen pour la prévention de la torture (CPT), Rapport Norvège 2024
➜ https://www.coe.int/en/web/portal/-/anti-torture-committee-publishes-report-on-norway
Même l'affaire Anders Breivik, auteur du massacre d'Utøya, a été instruite sous ce principe.
Il a pu saisir les tribunaux norvégiens pour contester son isolement prolongé, et la Cour suprême a examiné sa requête à la lumière de l'article 3 de la CEDH.
Ce n'était pas de la complaisance : c'était un devoir de cohérence.
La Dignité Grandit quand une personne demeure Fidèle à ses Valeurs ;
Elle se Protège vraiment quand la société demeure Fidèle à ses Principes.
L'Une sans l'Autre se Perd ; Ensemble, Elles Guérissent. -Agdistys
La dignité humaine ne se "donne" pas par le regard porté sur la faute d'un individu.
Elle se mesure à deux fidélités conjuguées :
– la fidélité intérieure d'une personne à ses valeurs (respect de soi, respect d'autrui) ;
– la fidélité collective d'une société à ses principes (droits fondamentaux appliqués, sans exception).
En bref : plus on vit ses valeurs, plus on élève sa propre dignité ; plus l'État tient ses principes, plus il protège la dignité de tous.
➜ https://www.domstol.no/globalassets/upload/hret/translated-rulings/sak-2017-778-eng.pdf
Le Trauma TransGenerationnel est l'Aliénation Patriarcale. C'est la PERVERSION.
Le paradoxe résolu : On ne tue pas par Amour, on Tue & on Détruit par Folie, c'est le Déni.
C'est Tout.
La seule solution n'est pas l'enfermement ni les camps de redressement qui empirent tout car mettre de la VIOLence sur la carence (affective) creuse encore la dépendance et donc voilà la récidive.
La seule solution c'est le soin, la Tutelle, c'est le Soin forcé pour te faire apprendre tes Droits en Apprenant ce qu'est Aimer La Vie pour Savoir la Respecter.
Et pour tutelliser des fous Dangereux, il faut bien les mettre dans un endroit spécialisé. Mais c'est censé ressembler plutôt A UNE CURE DE DESINTOX qu'à une prison. Avec des intérêts généraux pour Oeuvrer pour le bien Commun avec L'Education à la Non Violence, le Respect, La Justice Restaurative, Et surtout LA SOLIDARITÉ pour oser ouvrir sa gueule quand quelqu'un violente pour oser protéger les blessées et les victimes potentielles, arrêter de soutenir les agresseurs & d'agresser soi-même.
Alors vive la Justice Sociale, vive la Solidarité pour reCréer des espaces de Santé à Planter sur la Perversité :
Pour aller plus loin :
📚 Études & travaux possibles pour étayer le "biais de conscience"
Voici quelques pistes d'études ou de domaines qui explorent le lien entre conscience, responsabilité et loi :
Psychologie sociale / neurosciences : recherches sur le libre arbitre, la responsabilité morale, les actes automatiques ou impulsifs (ex : études sur la désinhibition, biais cognitifs, inhibition cérébrale).
Criminologie / droit pénal : théorie de la responsabilité atténuée, responsabilité objective, faute non intentionnelle.
Philosophie morale : travaux sur la différence entre intention et conséquence, l'inattention morale, et la responsabilité partagée.
Jurisprudence & critiques judiciaires françaises : arrêts où les juges débattent de la "conscience de l'acte", de la "folie", etc.
Études féministes / de genre : comment les violences de genre sont parfois occultées sous le prétexte de "non-intention" ou de "réduction d'agentivité" chez l'auteur.
Quelques références possibles à explorer :
Daniel Kahneman, Thinking, Fast and Slow (sur les actes automatiques vs réfléchis)
John Martin Fischer et Mark Ravizza, Responsibility and Control
Articles de doctrine en droit pénal français sur la "responsabilité du fait personnel / imprudence / faute non intentionnelle"
Rapports de l'ONU sur les violences de genre qui critiquent les excuses "il ne savait pas ce qu'il faisait"
📚 Autres Références & Sources
CIIVISE (2021–2024). Rapports sur les violences sexuelles faites aux enfants.
ONU Femmes (2022). Rapport mondial sur la justice et les droits des femmes.
Convention d'Istanbul (2011). Conseil de l'Europe – Prévention et lutte contre les violences à l'égard des femmes.
PNUD Rapport mondial sur le genre (2023).
Halimi, G. (1978). Le procès de Bobigny.
Durand, É. (2023). Audition CIIVISE – Sénat français. - 160 000 enfants, inceste et déni social.
Centre Hubertine Auclert : données sur la justice de genre.
Ce que la Science & le Droit montrent
Voici 7 références solides (+ pourquoi elles comptent) pour étayer l'idée qu'on peut faire le mal sans pleine conscience réfléchie, par conditionnement ou biais, et que le droit français, lui, raisonne souvent en "intention ou folie" :
Code pénal (France)
Art. 121-3 : reconnaît les délits non intentionnels (imprudence, négligence, manquement à une obligation de sécurité). Montre que la responsabilité existe au-delà de la préméditation. Légifrance+1
Art. 122-1 : irresponsabilité si trouble psychique ayant aboli le discernement. Le "tout ou rien" qui choque les victimes vient de cette formulation binaire. Légifrance+1
Milgram (1963) – Obéissance à l'autorité
Des personnes ordinaires infligent des souffrances parce que le contexte prescrit l'obéissance : le mal par conformité, pas par monstruosité personnelle. PubMed
Darley & Latané (1968) – Effet du témoin / diffusion de responsabilité
Plus il y a de témoins, moins chacun intervient : la neutralité émerge d'un biais social, pas d'une intention malveillante explicite — mais elle laisse la victime sans aide. PubMed
Bandura (1999) – Désengagement moral
Mécanismes cognitifs (euphémisation, diffusion de responsabilité, déshumanisation) qui court-circuitent la conscience morale et permettent d'agir contre ses propres valeurs. SAGE Journals+1
Greene et al. (2001) – Neuropsychologie morale (IRMf)
Les jugements moraux dépendent de deux systèmes (émotionnel vs raisonné). Des variations d'engagement émotionnel modulent la décision : on peut choisir contre l'éthique sans le "calculer" pleinement. PubMed
Soon et al. (2008) – Décisions « libres » prédites avant la conscience
Des marqueurs neuronaux annoncent un choix plusieurs secondes avant l'accès conscient : nos actes comportent une part pré-réflexive, utile pour argumenter l'"inconscience conditionnée". Nature+1
Bazerman & Tenbrunsel (2011) – Blind Spots (éthique bornée)
Des "gens bien" commettent des actes contraires à leurs valeurs à cause de zones aveugles organisationnelles (langage, objectifs, pression). C'est la mécanique des scandales "sans méchants affichés".
Le guide pratique « les violences faites aux femmes en femmes en situation de handicap : Repérer les violences, accompagner, prendre en charge, orienter la victime » par le Misistère chargé de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances sur le site arretonslesviolences.gouv.fr, telechargement direct.

Ici je vais te montrer comment tu peux avoir des "super-pouvoirs".
Du Corps Mythologique à l'Âme Quantique : La Toile du Tout.
Réécrire la Mythologie — De la Chute à l'Erection
De l'État de Droit au Devoir de ConScience
Les Limites du Corps & de L'Esprit : La PsychoChirurgie.
de la Croyance à la Connaissance pour la ConScience.
Alchimie Cosmique - La Cartographie Spatio-Temporelle du Vivant : Le Manuel du Temps Vivant.
Ici tu trouveras des document sur l'Etat Profond pour aller au delà des Illusions
Entre Honore ou Déplore, Echange ou Pillage.
Viens Apprendre à mettre les points sur les i.
Atteindre Sa Pleine Conscience pour Son Plein Potentiel